Résumé
Le Déjeuner du casseur de pierres (Guillaume Fouace, 1885), Les Casseurs de pierres (Gustave Courbet, 1849) et d’autres tableaux, sculptures, photographies du XIXe et XXe siècles ont permis à des travailleurs de sortir de l’invisibilité. Que représentent leurs visages, leurs corps, leurs gestes ? Pourquoi d’autres demeurent-ils dans l’ombre ? Il est des métiers partout nécessaires mais peu montrés. Ainsi en est-il du casseur de pierres dont l’existence recule avec le degré d’industrialisation d’un pays. Hommes, femmes, enfants travaillent dans une carrière ou sur le bord des routes, isolés ou en groupe. L’image qui en est donnée oscille entre réalité et caricature. Le pittoresque domine. Ce petit geste des milliers de fois répété est toujours d’actualité au XXIe siècle.